[06-12-54] St-Nicolas; Hommage à FrèreNico

Savoie a écrit:

Le frère Savoie était partit tôt de l'abbaye, ce matin de décembre, avec en son sac une seule miche de pain. Mais il n'avait pas faim.

Il se dirigeait pieusement vers le Mans, à partir de Montmirail, et était arrivé plusieurs heures plus tard. Mais il n'était pas fatigué.

Il était entré à St-Julien, et s'était agenouillé contre chacune des idoles, priant chacun des saints. Mais il ne trouva pas celui qu'il escomptait.

Devant la stèle de la Madone, il pria très fort la vie, la vie éternelle, la vie de toutes les journées, la vie de toutes les vies.

"Qu'il entre parmis vous, ma soeur. Il doit déjà y être."

Puis, il fit un signe de croix, et alla préparer le service qui s'en venait.

Ensuite, il alla ouvrir les portes, et inscrivit, sur l'écriteau, pour que chacun le voit:

Service spécial en souvenir du Grand Nico, frère d'entre les frères, pour que sa mémoire s'implante dans chacun de nous, une dernière fois, avant qu'il ne monte là haut. Faites vite, car Aristote n'attendra pas... je le sais déjà impatient de discuter avec le grand Nicolaïde. Ce ne sera pas un service funèbre, mais une dernière célébration de la vie de notre frère, qui fut si grande, qu'elle ne peut s'arrêter à ces derniers soupirs. Faisons comme s'il était avec nous une dernière fois.

[quote=Savoie]On entendit les cloches raisonner dans tout le Mans pour des kilomètres à la ronde...

(((BIng)))(((bONGg))) (((bING)))(((BONg))) (((BInG)))(((BoNG)))


Savoie attendit que les fidèles entrent dans la cathédrale, et prennent place. Puis, il s'avança devant l'autel, et s'adressa à la foule.Son ton était doux, calme, Savoie tentait d'y mettre le plus de vie possible.


Mes frères, mes soeurs, nous sommes ici pour un événement triste, en apparence. Mais il ne faut pas se laisser avoir par ce chagrin superficiel. Notre frère, Nicolaide, fut un très grand aristotélicien. Il fut un grand et un bon vivant. C'est ainsi que nous devons nous en souvenir. Ne nous laissons pas abattre par la mort, qui n'est qu'un moment dans cycle de la vie éternelle. Ce que frère Nico nous rappellait sans cesse, d'ailleurs. Il est donc bien là où il est.

Mais avant d'aller plus loin, rassemblons-nous un instant dans la prière, et prions très fort. Je vous propose de le faire autour d'une de ces belle paroles. Frère Nico fut un grand aristotélicien, un grand franciscain, un grand bibliothécaire, aussi, mais également, il fut un bon vivant. Pensez à ces mots, dans votre prière:

Citation :

Vous avez raison faisons fit de tout cela, et dansons la farandole (dans le respect des moeurs bien sur).

Je voudrais, avant de continuer ce service, vous laisser la place, un peu, diocésiens. Frère Nico, comme j'ai dit, à été grand homme d'église, mais son action dans les affaires temporelles était aussi importante..Et comme francscain, l'aspect collégial des choses était fondamentale, pour lui. Alors, nous honorerons cette pensée de ce grand homme en procédant de la sorte.

Je vous reparlerez de son importance dans notre vie d'aristotélicien, mais je veux vous entendre, vous, sur son importance dans le reste de notre quotidien..


Savoie fit un pas en arrière, scrutant la cathédrale afin de voir qui voudrais prendre la parole.[/quote]

jason a écrit:

Suite a la Demande de Fère Savoie, et ne sachant à quel moment je devrais faire cet hommage..........



Si nous sommes tous ici, réuni, c'est pour rendre un dernier hommage à Frère Nico.
Je vais vous parler, d’une personne que j’ai eu l’occasion de côtoyer, non ; de travailler, non ; d’écouter.
Cette personne était la mémoire du Royaume, sans lui nombre de nouvellement nés, n’auraient pu comprendre voir appréhender, ce monde qui est le notre. Il a guidé par sa bonhomie tous les grands du Royaume.

Il a inventé notre culture, notre imaginaire par ses ouvrages, ses commentaires. Il s’en ai allé sans écrire le mot fin à ses ouvrages, car d’après lui, chaque livre ouvert ne peut se fermer, il ne peut que s’écrire.
Il a écrit certainement les plus belles pages du Royaume, celles qui voyait naitre à chaque période, de nouveaux métiers, de nouvelles charges, de nouvelles cultures.

Le Royaume perd son journaliste, celui qui faisait vivre notre mémoire, qui nous rappelle que nous ne sommes que des passagers, regardant notre monde à travers notre vision simpliste.
Combien de jouvenceaux et de jouvencelles se sont assis près de lui à écouter ses savants conseils, et allaient porter sa bonne parole d’homme sage et de lettré jusqu’au bout du Royaume.

Nul ne se rend compte de la perte d’un tel homme, sans lui le Royaume de France n’en serait encore qu’à balbutier sa propre écriture.

Frère Nico, au-delà de l’homme d’église, nous à montré cette voie, celle de la connaissance, celle du savoir, celle d’apprendre et de transmettre les héritages.

Ou que tu sois cher Frère Nico, nous essaierons de continuer ton œuvre, pour que les générations futures sachent qui nous étions, et de qui nous avons appris tant.

Repose en paix, ton livre ne sera jamais fermé.

(foule)

Robert Savoie a écrit:

Savoie, se rapprocha de l'autel

Mes frères, mes soeurs, vous le savez, Frère Nico à fondé l'ordre franciscain. C'était aussi le dernier père fondateur de l'église rennaissante vivant. L'église entre donc désormais dans une phase de maturité.

C'était également un grand archiviste, et il a énormément participé à la bibliothèque. Mais c'était surtout un scribe incroyable. Jusqu'à sa mort, il a travaillé sur les textes. Beaucoup de nos dogmes ont été copiés de sa main, mais aussi les grands textes retrouvés. Plusieurs d'Arsitote. De nombreux de Christos. Mais aussi plusieurs partie du livre des Vertues. Saviez-vous que c'est grâce à lui que ce livre est désormais disponible dans toutes nos cathédrales?

Ainsi, pour se souvenir de sa mémoire, je vais vous lire ce soir un bout de ce texte, retrouvé par Frère Nico.

Savoie prit le livre des Vertues, et il alla d'un extrait:

Il a écrit:

Moi, Samoht, vieil homme qui sera bientôt, je l’espère, rappelé par le Très Haut pour le rejoindre dans son royaume, j’ai consigné ici tout mes souvenirs sur celui qui se nommait Jeshua mais que l’on appelait Christos, et qui marqua le monde de son empreinte indélébile.
Epilogue:

Voilà mes amis, mes enfants, mes frères. Je vous ai livré mes souvenirs sur la vie de cet homme si étonnant. Si je ne vous ai tout raconté, c’est qu’en commençant la rédaction de ces mémoires, j’avais peur que la mort ne me permette pas de les conduire à leur terme. Aujourd’hui, je suis rassuré, et peut-être que, si le Très Haut me prête vie, je pourrais encore par la suite vous apprendre des choses sur Christos, et sur ce que sont devenus ses apôtres.

Retenez surtout son message… vivez comme il a vécu car c’est un exemple à suivre. Lui-même me l’a d’ailleurs dit plusieurs fois:

" Que tout les hommes et les femmes suivent le chemin que j’ai tracé, et Dieu récompensera les justes lorsqu’Il rendra Son jugement. "

J’en aurais tant, des histoires à raconter, sur Christos, sur ses paroles, ses adages, ses allégories. Je les transcrirais un jour, si j’en trouve le temps et la force… mais hélas, la vie passe comme une étoile filante, et le temps nous mène à la vieillesse si vite que nous ne nous en apercevons pas.

Ainsi, j’ai occupé mon existence à transmettre la bonne nouvelle à toutes les cités, toutes les républiques, tout les Empires. J’ai voyagé, j’ai étudié, j’ai rencontré, j’ai prié, et j’ai essayé, autant que possible, de remplir mes journées d’amour et d’amitié, de vertu et de pardon. Cela fut la clef de mon bonheur.

Ai-je mérité mon paradis ? Je ne le sais, car seul le Très Haut peut décider de cela. Quoi qu’il en soit, ma vie terrestre fut belle et merveilleuse et je remercie chaque jour l’Eternel de m’avoir donné une âme.

Que mes écrits soient pour vous un testament, mes amis ! c’est ce que vous hériterez de moi et que je vous donne en guise d’adieu. Prenez en soin et partagez le avec les autres, divulguez le, répandez le partout où vous pourrez.

Ah ! J’ai du mal à terminer et à vous laisser là, car je ne peux me résoudre à m’arracher à cette douce ambiance mystique qui m’étreint à chaque fois que je me remémore ma jeunesse… mais à présent mes yeux sont fatigués, la lueur vacillante de ma bougie ne suffit plus à éclairer mon parchemin… ma plume tombe de mes doigts douloureux…

Et la nuit envahi ma cellule, me laissant seul, pensif, baigné de la douce clarté de la lune.

Samoht, 87 après Christos.

Il fit une pause, prit un grand respire, et tâcha de ne pas se laisser transporter par ces émotions. Il poursuivit:


Frère Nico fut un Grand. Ainsi, il rejoindra vite ceux à qui il à consacré tout sa vie. Maiss le souvenir nous permet de garder une parcelle de lui avec nous. Ainsi, je veux vous partager son idéal de vie:

Excusez l'hrp, mais bon, je veux préciser: Nico à beaucoup fait pour faire avancer le rp dans les royaumes, alors voici ce qu'il en pensait:

Il disait constament, à propos des principes de vie à respecter:

Citation :

Concernant ma vision personnelle :
-Mettre le plaisir de jeu au centre de tout.
-Je veux jouer dans un jeu à ambiance historique.
-Je ne veux pas que les croyances IRL interviennent.
-Je veux éviter les dérives et les amalgames IRL.
-Je veux privilégier l'imagination.
-J'aime les esprits d'initiatives.
-Ne nous prenons pas au sérieux, apportons une touche d'humour et d'impertinence.
-Je souhaite que tout soit accessible au maximum de joueurs.
-Ne pas s'enfermer dans un extrème mais chercher la diversité (des RPs, des idées, ect.)

Ainsi, si, dans vos actions de tous les jours, mettez un peu de ces principes, vous participerez à garder frère Nicolaïde vivant parmis nous.


Je tiens aussi à vous dire qu'il était temps que le Divin nous le reprenne, à nous, pauvres terrestres. Vous savez, je l'ai cotoyé, au couvent franciscain. Et cette homme à la canne d'ébène, à la fin de sa vie, commençait à perdre ces sens, de fois en fois... Je l'ai ainsi entendu marmonné, à quelques reprises, des phrases incompréhensibles. Mais cet être de la parole savait aussi bien dire les choses. Ainsi, je vais vous répéter, de mémoire, la dernière cérémonie qu'il nous à prononcer, qui est drôlement de circonstance, d'ailleur, en l'honneur d'un autre grand que Nico appréciait particulièrement. Se souvenir de lui, par le biais de Nico, fera donc honneur à sa volonté...

Savoie prit un ton solonnel, et ceux qui ont connu Nico purent rapprocher les voix.

Citation :

Grand Dieu ! Dure est de se replonger dans des temps si immémoriaux, les temps d'antan.
J'ai peine à me remémorrer la disparition de mon grand ami que fut frère Marlaeauvergne, un des plus fidèle à la cause franciscaine et qui m'épaula durant de longues années (HRP : mois) à travers les sentiers franciscains.

Les mots prononcés lors de ses funérailles furent marquées dans mon âme :

"Je perd une part de moi même, je devrais me reconstruire sans le doux son de votre voix, sans vos lumineuses réflexions. Votre optimisme me manquera..."

Il fût un ami très proche toute au long de sa vie, ma confiance lui était entièrement dévouée.
Outre ses qualités humaines celui çi fût un grand Homme de Dieu.
La ville de calais se souviendra de lui comme un curé exemplaire et un missionaire inspiré par le livre des vertus.
Il fût aussi un grand administrateur en marquant de son empreinte le duché de bourbonnais Auvergne. Ses amis laîcs s'en rappels encore, Nakuneuil ou l'actuel grand maître Héraklius (de grands hommes) l'ont tristement regretté.

Avant de s'éteindre de vieillesse dans une béatitude perpétuelle, celui çi avait préparé la fondation d'un monastère franciscain.
Mais malheureusement ce monastère ne lui survécut pas...


Je vous souhaite toute la sérénité et la fraternité nécessaire chers frères et soeurs.

Que Dieu et saint François puissent vous acccompagner jusqu'à la fin de vos jours.

Telle était un peu la pensée de notre désormais regretté.


Il fit une autre pause, et retrouva son entrain. Il regarda le fond de la cathédrale, et annonça, joyeux:

Mais j'ai une bonne nouvelle pour vous tous! Notre Évêque, qui à tout son temps pour réfléchir, ces temps-ci, à connu un formidable Satori! Il m'a envoyé un pigeon, avec une superbe nouvelle:

Il a décider de renommer notre patrimoine religieux, et m'a demandé de vous en communiquer les noms:

D'abors, paroissiens de Laval, saaché que le nom de St-François sera gardé. Vous devez être bon, c'est le seul qui restera ainsi.

En ce qui concerne l'église de Mayenne, désormais le nom du saint martyr de la foi, Lescure, qui y sera honoré.

La cathédrale dans laquelle nous siégeons s'appellera désormais la cathédrale St-Arnvald, en l'honneur de notre St-Patron de la Justice

Et pour Montmirail, Monseigneur a jugé bon d'aposer à ce trio, pour Montmirail, le nom de St-Nicolaïde, l'élevant au rang de ces pairs.

C'est à Rouen que la Cathédrale portera le nom de celui que nous avons pleuré aujourd'hui...

Et c'est sur cette merveilleuse nouvelle que je vous invite à partager le pain, tous ensemble.



Sur ce, les cloches de St-Julien retentirent à nouveau, beaucoup plus longtemps qu'à l'habitude, et les sons s'en allèrent dans les airs, comme pour montrer le chemin vers le ciel.

(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))